Cinna 

 

Phase: Concours ouvert 

Mention: Finaliste 

Images: amate + Sylvain Soto 

C’est un luminaire, mais c’est aussi un objet contemplatif. 

Né la rencontre fortuite entre deux déchets, qui ensemble, façonnent une nouvelle expérience.

Les déchets de productions en PET sont collectés et transformés en résine. On vient y incorporer d’autres déchet bruts cette fois. Copeaux d’aluminium, de bois, de plastiques qui sont introduits à la résine dans leur forme solide. Nous obtenons une résine armée prête à être moulée. 

Chaque lampe est unique, elle diffère en fonction des déchets introduits, de la couleur de la tailles et de la densité des copeaux introduit au mélange. Une résine faiblement chargé en copeaux d’aluminium offrira une lumière franche et pailleté, au contraire des copeaux de bois chauds densément répartis offriront une lumière plus douce et plus diffuse. 

Les possibilités sont infinies, et toutes les solutions sont bonnes pour valoriser des déchets.

Comme des poussières figées dans de l’ambre, ce grand tube de résine, nous rend nostalgique des lampes à laves. Loin d’être statique, l’aléatoire permets de redécouvrir son intérieur a chaque illumination.

Fine et élancée, cylindrique, monolithique et monomatière, ce lampadaire se veut minimaliste pour céder l’attention à la matière et à l’atmosphère qui s’en dégage.